Bien qu’il existe 9 espèces d’echinacea, 3 sont appréciées en naturopathie.
L’échinacée pourpre est facile à cultiver. Elle fleurit la première année mais ne donne que peu de rhizomes, ce qui oblige bien souvent le cueilleur à attendre la deuxième ou troisième année pour en faire la récolte. Sa racine est fibreuse, odorante et savoureuse.
L’échinacée pâle produit des racines assez volumineuses dès la première année mais ne développe ses fleurs qu’à partir de la seconde année. Ses tubercules sont pivotants.
Quant à l’échinacée angustifolia, bien que prisée autant pour ses effets bénéfiques que pour la beauté de ses fleurs, elle est la plus difficile à exploitée. Certaines espèces sont employées traditionnellement dans la restauration des prairies ou pour fabriquer du fourrage depuis de nombreuses années. Dans leur milieu naturel, les racines d’échinacée étaient autrefois utilisées par les indiens d’Amérique qui en appréciait les vertus.
Conseils d'utilisation :
2 gélules par jour avec un grand verre d'eau au cours des repas et dans le cadre d'une alimentation équilibrée. Tenir hors de portée des enfants.
Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.
Principes actifs
Echinacée : Différentes espèces d’échinacées sont utilisées depuis des années en Amérique du Nord pour leur supposée action immunostimulante, dans la prévention et le traitement des rhumes, de la grippe et des infections respiratoires en général. Propriétés : Des études récentes sur l’échinacée confirment que la racine possède des propriétés immunomodulatrices, agissant sur l’activation des différentes cellules de l’immunité. Cette action est due à la synergie des deux principales familles d’actifs de la racine, soit les alkylamides et les polysaccharides. De plus, ses propriétés anti-bactériennes et antivirales font de cette plante la plante majeure dans la prévention des infections ORL à répétition. Avis des autorités internationales : L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l’usage traditionnel de la racine d’Echinacea angustifolia ainsi que des feuilles et fleurs d’E. purpurea « dans le traitement des rhumes et des infections des voies respiratoires supérieures, du fait de leur action immunostimulante », mais également « dans le traitement des infectons urinaires » et, pour E. purpurea, « dans l’amélioration de la cicatrisation des plaies et le traitement des inflammations cutanées ». La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage d’Echinacea purpurea comme « traitement de soutien contre les rhumes, ainsi que contre les infections des voies respiratoires et des voies urinaires basses », et localement « sur les plaies cicatrisant mal ou les ulcérations chroniques ». La Coopération scientifique européenne en phytothérapie (ESCOP) considère que les échinacées sont « une thérapie complémentaire et préventive des infections respiratoires récidivantes ainsi que des infections des voies urinaires ». Précautions d'emploi : En prévention, préférez des cures de 5 jours sur 7 ou de 1 semaine par mois. En cas de maladie auto-immune ou progressive demandez conseil à votre médecin. Contre-indiquée chez les personnes allergiques aux Astéracées.
Aucun commentaire pour le moment